L’Histoire de Gaïa

L’Histoire de Gaïa

L’âge du chaos

Avant le Grand soulèvement des Hommes, Gaïa était dominée par des créatures hideuses, les monstres. Certains étaient grands comme des granges, d’autres petits et verts, d’autres encore presque semblables aux humains mais dotés de pouvoirs maléfiques. Aujourd’hui, on nomme cette période de notre histoire : l’âge du Chaos. Les rares écrits que j’ai pu retrouver mentionnent une civilisation d’antan où les monstres réduisaient les humains en esclavage et d’autres races qu’ils considéraient semblables : inférieures. Cependant, il arrivait que les asservis soient élevés en bétail  afin de nourrir de sombres rituels.

D’autres traces de cet âge sont parsemées de part et d’autre sur notre continent. Nos archives paraissent bien minces vis-à-vis des donjons qui abritent une quantité effroyable de monstres méconnus et des reliques, objets magiques dont nous n’arrivons toujours pas à percer les secrets de fabrication. 

Tant de choses sont encore hors d’atteinte de notre compréhension. Le plus grand mystère reste la magie que les monstres utilisaient. Une magie qui permettait de modeler les éléments à leur guise ou même de ramener à la vie n’importe quelle créature en échange d’une servitude éternelle. Les ruines de cette magie survivent à travers de rares monstres, mais ceux-ci se cachent encore au monde.

L’âge du Chaos s’acheva avec l’arrivée des dieux permettant aux Hommes et leurs alliés de quitter leur statut d’esclave et de devenir enfin maîtres de leur destin. 

Ceux qui combattirent aux côtés des Hommes étaient des races plus pacifistes malgré le sang monstrueux polluant leurs veines (telles que les nains, les elfes, et autres hominidés), eux-mêmes opprimés lors de L’âge du Chaos. S’ils sont aujourd’hui tolérés dans certains royaumes humains, comme à Fanelia, ils attisent toujours suspicion et méfiance. En effet, s’adaptant difficilement aux progrès qu’offre la civilisation et leurs apparences proclamant leurs affiliations maléfiques, ils préfèrent souvent s’en tenir éloigné. 

Extrait des Chroniques de Gaïa écrit par Alceste le Sage, 890 après GS

L’âge des Hommes

Cet âge débute avec le Grand soulèvement : événement historique où les Hommes se sont unis pour affronter les monstres. Guidés par les dieux, des héros sont nés et ont su regrouper l’humanité sous une même bannière.

Ensemble, les Hommes ont formé la plus grande armée de tous les temps et mené bataille. La guerre s’est achevée sur les hauteurs du célèbre Mont Venteux. Les récits parlent d’un combat légendaire opposant les Hommes et leurs alliés à des hordes de créatures et de monstres gigantesques. Le combat dura plusieurs mois éprouvants et par de multiples actes de bravoure, de solidarité et de sacrifice, l’humanité vainquit. Le sol aux alentours du Mont Venteux témoigne encore de cette bataille là où le sang des monstres a profondément souillé la nature environnante.

Les héros triomphants se sont séparés et chacun d’entre eux a fondé un royaume qui, jusqu’à aujourd’hui, est toujours debout. L’ensemble des royaumes est nommé : les Couronnes. Avec le temps, chaque royaume a développé sa propre culture guidée par les préceptes de leur fondateur et influencée via des événements historiques majeurs. 

Des divergences religieuses ont amené des conflits qui ont bien trop souvent débouché sur des longues guerres entre les royaumes des Couronnes. Et lorsque le dissensus n’était pas culturel, l’inégale répartition des ressources au sein du territoire savait de manière récurrentes engendrer des tensions. 

Malgré nos divergences, l’humanité a toujours su faire face collectivement aux grandes invasions qui ont menacé notre civilisation. Les deux plus notables sont celles de la Horde et du Seigneur de la nuit. Les Hommes ont réussi à faire front commun afin de préserver l’humanité d’un nouvel âge du Chaos. 

De plus, contre de tels dangers, des nouveaux héros se sont réveillés et ont guidé à chaque fois l’humanité vers la victoire. Les dieux nous protègent et continuent de veiller sur nos âmes malgré notre prétention et nos rivalités parfois futiles.

Extrait des Chroniques de Gaïa écrit par Alceste le Sage, 990 après GS